Le DTU 20.1, daté de juillet 2020, définit des règles essentielles visant à limiter les remontées d’humidité dans les constructions en maçonnerie. Quels sont les risques liés à cette problématique ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter en fonction du type d’ouvrage ? Découvrez les prescriptions du DTU 20.1 pour garantir une protection optimale contre l’humidité et assurer la pérennité des bâtiments.
Remontées d’humidité, de quoi parle-t-on ?
Il s’agit de la progression d’humidité dans les murs en contact avec un sol ou une base humide (zone qui retient l’eau du fait de pentes faibles notamment).

Comment s’en protéger et garantir la pérennité de l’ouvrage ?
Murs de soubassement, les solutions à mettre en place :
- Un chaînage en béton armé à 5cm minimum au-dessus du sol extérieur fini du rez-de-chaussée, sur la totalité de l’épaisseur de maçonnerie soubassement
- Une coupure de capillarité à minimum 15cm au-dessus du niveau le plus haut du sol extérieur fini
Liaison basse du mur avec un balcon, une loggia ou une terrasse
Il existe deux cas :
- Pente ≥ 1.5% : un décrochement de 3cm ou une coupure de capillarité à la base du mur doit être prévue
- Pente < 1.5% ou paroi horizontale étanchée : le chaînage en béton armé est réhaussé de minimum 15cm (voir visuels plus bas)

La prise en compte d’un bas de mur en béton impacte les ponts thermiques sur les localisations « balcon/loggia » et liaison « bas de mur/terrasse ».
A noter que c’est en ouvrage maçonnerie isolante que le pont thermique est le plus impacté.